Fou Malade et Niagass : au delà de la musique, l’histoire de leur amitié

Les artistes Fou Malade et Niagass ont sorti en commun, ce mois, leur premier album studio « Ousseynou Ak Assane ». Aujourd’hui, ils nous parlent de l’histoire de leur amitié ainsi que des contours de l’album.

Ce 13 avril a marqué le renouveau du duo Fou Malade / Niagass qui nous ont livré leur premier album commun « Ousseynou ak Assane ». Ayant déjà collaboré sur les titres « Gent Bi » et « Senegal », les deux artistes dégagent une réelle complicité, innée, emmenant même le public à les confondre ou à penser qu’ils sont réellement des frères jumeaux. « On l’a fait pour le public. Ils nous confondent souvent et nous disent qu’on est des jumeaux », souligne Niagass sur les colonnes du quotidien Enquête.

Pour revenir à l’histoire de leur amitié, leur premier rencontre a eu lieu à « l’Université de Dakar à la G70 » et remonte en 1998. « Ce soir-là, on ne s’est pas parlé », précise Fou Malade. C’est plus tard après quand « il me fallait un extrait de naissance à chercher à Saint-Louis où je suis né. Quand je suis arrivé dans la vieille ville, j’ai voulu revoir Niagass. Depuis notre première rencontre, son visage me revenait tout le temps, tel un songe. J’ai commencé à demander par-ci, par-là, jusqu’à arriver chez lui. Bizarrement, ce jour, sa mère m’a confondu avec lui, alors que son fils et moi ne nous connaissions pas vraiment », ajoute Malal, toujours sur les colonnes du quotidien Enquête.

C’est vraiment en 2000 qu’ils se sont revues grâce à Enda Ecopol qui avait un projet de compilation « Paris-Dakar ». « On s’est connu au cours des ateliers et j’ai proposé à Niagass de venir faire la promotion avec son groupe Tundu Wundu de leur album « Xundu ». Il a accepté de le faire et est venu chez nous, à la villa 814, à Baye Laye. On a habité ensemble pendant 10 ans. On faisait les répétitions ensemble. Je l’accompagnais lors de ses promotions médias. Après, une grande amitié est née », précise Fou Malade.

Niagass confirmera les dires de son ami : « Tout ce qu’il a dit est vrai. Je ne vais pas revenir dessus. Depuis qu’on se fréquente en 2000, on ne s’est jamais quitté (..) Malal et moi, c’est pour la vie. Quand on discute, on imagine comment on sera quand on sera vieux. Seul la mort pourra nous séparer ». Cette alchimie artistique, Niagass et Fou Malade l’ont aujourd’hui exploité, vingt ans après leur première rencontre, pour présenter au public douze titres qu’ils ont concocté avec soins.

Redécouvrez leur clip « Baalè » :

Nazirou N.

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