Son album international, Wally Seck, Sidy Diop, Guin Thieuss : Thione Seck déballe tout !

Il était temps ! Thione Seck s’est adressé à la presse en fin de semaine. Et comme à l’accoutumée, le père de Wally Seck n’a pas mâché ses mots pour aborder les conflits avec le staff de Sidy Diop et Guin Thieuss. Il a aussi parlé de son futur album international à venir « Thione Seck à Gogo ».

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Avec toutes les polémiques qui ont concerné sa personne ces derniers temps, c’était naturel que Thione Seck s’adresse à la presse pour donner son point de vue, et sa version des faits sur différents points et questions. Déterminé à laver son honneur, Le mari de Diaga a sereinement abordé son problème avec le staff de Sidy Diop, précisant d’emblée que l’interprète de « Only You » « est son fils et le restera toujours ». Il n’a pas manqué d’expliquer sa version des faits avant de préciser que toute cette histoire n’est qu’un malheureux malentendu. Il tient plus que tout à conserver de bonnes relations avec Sidy Diop qu’il a même invité à chanter dans son prochain album « Thione Seck Gogo ».

« Si Wally ne l’avait pas évoqué, je l’aurai laissé parler pendant 50 ans sans m’en préoccuper ». Voilà les mots avec lesquels Thione Seck a abordé son problème avec Guin Thieuss. Pourquoi ? parce que ce dernier était juste un mandataire avec une procuration. Mais comme Wally Seck avait déclaré que : « Guin Thieuss n’a pas de problème avec moi, mais avec mon père », il a été obligé d’apporter des précisions, déplorant par l’occasion cette réponse non pertinente de son fils.

Selon Thione Seck, il n’a ménagé aucun effort pour tenir ses engagements envers Guin Thieuss, mais les gambiens qui ont organisé leur tournée aux USA ont tout fait pour que l’événement du Canada ne se tienne pas. Mais en définitif, le vrai soucis qu’ils ont rencontré est celui des visas. Les membres du Raam Daan n’ont malheureusement pas obtenu les visas souhaités à temps. Ce qui les a radicalement empêché de se produire au Canada. Même si Guin Thieuss a déposé plainte, en fin de compte, Thione Seck a déclaré que le problème est réglé parce que Wally Seck a bien remboursé l’avance perçue à la personne qui avait mandaté Guin Thieuss.

Concernant l’échec du concert de Wally Seck il affirme d’emblée : « Je respecte Wally Seck parce qu’il est vaillant. Il a osé faire quelque chose que je n’ai jamais tenté. La Suisse ne consomme pas beaucoup la musique africaine. Il n’y a même pas beaucoup d’africains. Mais sur une salle de 9500 places, Wally Seck a réussi à le remplir de plus que la moitié ». Thione Seck a encouragé son fils à répéter ce genre d’initiatives. Et enfin, il a soutenu que polémiquer sur le fait que la salle est pleine ou pas, c’est des futilités. Wally a osé faire ce que ses pères n’ont pas osé, et ça c’est déjà une victoire. « Wally Ballago est un vrai, vrai, vrai Faramareen et je suis fier d’avoir un fils comme lui » a t-il clôturé avec l’épisode de Wally à Genève.

L’album « Thione Seck à Gogo »

Cette conférence de presse a aussi été l’occasion de parler de musique et de l’arrivée du prochain album de Thione Seck qui se veut international. Deux noms ont été retenus : « Thione Seck à GoGo » parce que des morceaux et des artistes y’en aura beaucoup, et « La CEDEAO en chœur » parce que ce projet va englober des artistes de tous les pays de la CEDEAO. Le disque sera chanté en français, précise Thione Seck, parce que le wolof est malheureusement une langue qui ne traverse pas la sous région.

Autre révélation de Thione Seck : Les compositions des chansons que comporteront les albums (parce qu’il y en a plusieurs) ont minimum 20 ans. Mais à cette période où il a commencé la conception, Thione Seck pensait que le moment n’était pas encore propice pour dévoiler un projet entièrement chanté en français. Ce sera donc huit albums en tout, avec 329 artistes invités et une durée d’exploitation de sept ans. Enfin, l’album « Thione Seck Gogo », qui a déjà vu naître le single « L’artiste », va se décliner en plusieurs genres, à savoir du salsa, du reggae, du Rnb, du rap et de la musique classique.

A. Njaay