Le samedi 10 février dernier, s’est tenu un grand événement à l’institut français de Dakar, « La Nuit du Rap ». Cela s’est passé dans le cadre de la célébration des 30 ans d’existence du hip-hop Galsen (1988-2018). Le directeur de la structure Africulturban, Matador, en a profité pour appeler l’Etat à mieux investir pour la culture en général.
Pour la fête des 30 ans du hip-hop, « Nuit du Rap », l’ambiance était bon train avec des prestations de beaucoup d’artistes du hip-hop, Matador, Keur Gui… C’était une belle occasion pour ces artistes du mouvement, des moments de retrouvailles. Car dit-on : un tel spectacle dénommé la « Nuit du Rap » n’a pas eu lieu depuis « très longtemps », avec des souvenirs et des meilleurs moments du hip-hop sénégalais.
Pour sa part, le directeur de la structure Africulturban, Matador n’a pas manqué de rappeler aux autorités sénégalaises l’importance que porte la culture pour le développement du pays. Il souligne l’effort du Chef de l’Etat par rapport à la mise en place du fonds pour le développement des cultures urbaines (300 millions), qu’il considère comme « peu » et appelle l’Etat à redoubler d’effort.
Quant à la nouvelle génération du hip-hop au Sénégal, Matador reste très optimiste: « Je vois que nous, ce qu’on n’a pas pu gagner avec le rap, eux (les jeunes rappeurs), ils ont tout pour réussir ça. Il faut qu’ils croient en eux ». Sur ce, il rappelle l’édition 5 de Flow Up, un concours hip-hop qui récompense le vainqueur de 5 millions de FCFA. Aussi pour l’année 2018, différentes activités vont être organisées dans le cadre de la célébration des 30 ans d’existence du hip hop Galsen.
Nazirou N.