Entre célébrité, sexisme et racisme, Aya Nakamura se confie

Au sommet d’un succès sans précédent et en pleine tournée, Aya Nakamura la chanteuse et interprète de « Djadja » se confie dans une interview au Parisien. Senemusic vous en dit plus.

Parce qu’évoluer dans l’univers de la musique demande parfois des jeux de coudes et d’épaules, Aya Nakamura la chanteuse française d’origine malienne n’y va pas de main morte. Elle arrive à se créer un public de choix et se hisse au sommet avec un album, « Nakamura », certifié double disque de platine. Mais ce succès, elle le doit à sa persévérance dans le travail et une foi inébranlable en ses capacités et sa force. Invité à un entretien avec le Parisien, la chanteuse se confie avec naturel. Malgré sa tournée, elle accepte de recevoir l’envoyé du magazine pour parler de sa célébrité notoire ainsi que du racisme et du sexisme qui ont sillonné sa voie.

« Une meuf qui parle aux meufs, cela a manqué au public. (…) Depuis Diam’s, plus personne ne parle aux filles » analyse-t-elle. « Même si je ne me compare pas à elle car nous n’avons rien à voir ». Rassure-t-elle. Longtemps confondue avec une rappeuse par les médias à cause de ses origines, la star de « Pookie » poursuit : « Certains le pensent car je suis une renoi qui vient des quartiers. C’est un cliché de gens qui ne m’écoutent pas ». Aya témoigne d’ailleurs avoir été victime de sexisme et de racisme. En tant que femme noire, elle a dû redoubler d’efforts pour être prise au sérieux en tant qu’artiste.

M.A.Sakho